JEAN-JACQUES DEBOUT

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Auteur, compositeur et metteur en scène : Jean-Jacques Debout

 

Né en 1940, pendant l’exode, d’un père opticien et d’une maman artiste danseuse, remarquée dans les ballets de l’opéra comique de Gustave Charpentier. Elle transmet à son fils Jean-Jacques le goût de la musique classique et moderne. La vie de ce dernier est semée de rencontres incroyables. D’abord à Saint-Mandé, il se lie d’amitié à l’école paroissiale avec le célèbre Jean-Paul Goude puis il rentre au collège de Juilly chez les oratoriens où il rencontre Claude Brasseur et Philippe Noiret, qu’il retrouvera plus tard dans des spectacles de cabarets à Saint-Germain-des-Près. Il devient soliste de la chorale du collège de Juilly et va chanter régulièrement, le dimanche matin, à la cathédrale de Meaux. Ses études ne sont pas brillantes et il devient enfant de chœur aux côtés d’un autre élève du nom de Jacques Mesrine.

 

Le temps va de plus en plus vite, il quitte le collège pour voler de ses propres ailes. Il entre en 1956 comme coursier chez le célèbre éditeur de musique Raoul Breton, découvreur de Mireille et Jean Nohain, Charles Trenet, Edith Piaf, les compagnons de la chanson, Gilbert Bécaud et Charles Aznavour, qui collaborera très vite avec lui. Raoul Breton décide de lui faire enregistrer un premier disque et le recommande à la célèbre chanteuse Patachou, qui le fait débuter dans son cabaret Montmartrois en 1958.

 

Le succès est au rendez-vous avec sa chanson « Les boutons dorés » qui va le mener à travers toute la France, auprès de Dalida, Dario Moreno, Marcel Amont et Marlène Dietrich qui l’emmène chanter dans le monde entier, accompagné par Burt Bacharach.

 

Une nouvelle rencontre importante lui fait écrire « Pour moi la vie va commencer » pour son ami Johnny Hallyday, avec lequel il participera à une dizaine de tournées. Puis il écrira pour Sylvie Vartan « Comme un garçon » qui fera le tour du monde. Il n’arrête plus d’écrire pour les uns et pour les autres, et délaisse ainsi son tour de chant. Il écrit avec Barbara plusieurs chansons qui connaîtront un grand succès puis pour Yves Montand. Roland Petit lui confie les chansons et la musique de ballet de sa nouvelle revue au Casino de Paris pour Zizi Jeanmaire, cette revue restera 2 ans et demi à l’affiche.

 

Jean-Jacques écrit sans relâche pour « Les numéros un » de Maritie et Gilbert Carpentier avant de se consacrer à l’écriture d’une comédie musicale pour sa jeune femme Chantal Goya, qui après avoir tourné avec Jean-Luc Godard se dirige vers une carrière musicale. Il lui écrira plus de 10 spectacles qui seront tous plébiscités jusqu’à la reprise du célèbre Soulier Qui Vole, 40 ans après sa création au Palais des Congrès de Paris, où il revient se poser pour tous nos amis dans cette même salle, où trois générations d’enfants se réuniront aujourd’hui pour le grand bonheur de Marie-Rose.

 

 

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